vendredi 28 octobre 2011

MES LARMES

Oh peuple mien d’Afrique
Comment faut-il que ta marche
Soit au rythme d’une démarche de caméléon
Non pas que lenteur et hésitation te suffisent
Mais s’y ajoutent casse et reconstruction
Sorti à peine d’une misère matérielle
La fin de la misère morale vaut-elle
Cette césarienne qui remet tant en cause
Le sang d’un accouchement non désiré
Le bébé sans langes fait peur
Même aux anges gredins
Qui bénira donc
La construction du présent vers l’avenir
Oui je m’interroge
Hier en Côte d’Ivoire le sang des martyrs
A défiguré les héros
Aujourd’hui la Libye se brûle
Pour renaître de ses cendres et demain …
Dites-moi quand mon cauchemar s’arrête
Je ne savais pas les mânes de la démocratie
Si avides de sang sur leurs autels de surpuissance
Dites-moi quand mon cauchemar s’arrête
Africains
Habitant d’une terre qui ne nous a jamais appartenus
Nous sommes étrangers de nos destins
D’Africains
Et nos âmes habitent plus nos ombres que nos corps
Oui Afrique tu es plus une ombre
Qu’une réalité faite de ton âme et de ton être
Une ombre qui peut être colorée et jouée
En cinéma macabre ou en théâtre pusillanime
Tout dépendant de la mise en scène
Des auteurs prescripteurs de nos destinées. 
Dites-moi quand mon cauchemar s’arrête
Avec mes larmes.

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